Le Parc National de Taï tire son nom de la ville de Taï, qui se trouve entre sa limite ouest et le fleuve Cavally, faisant frontière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria. D’une taille de 5364 km2, il est le plus grand reste de forêt tropicale primaire qui couvrait autrefois l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.

Il possède un fort taux d’endémisme aussi bien au niveau des plantes que des animaux. En effet, plus de 200 espèces de plantes dans le parc sont endémiques pour l’Afrique de l’Ouest. Par ailleurs, environ 24 espèces d’oiseaux ainsi que d’importants mammifères, comme l’hippopotame pygmée, les Céphalophes de Jentink et d’Ogilby et plusieurs espèces de singes, sont uniques pour la région. Aussi l’UNESCO classa cette forêt comme Réserve de la Biosphère en 1978 et l’inscrivit par la suite en 1981 comme Patrimoine Mondiale de l’Humanité en 1981.

Le Parc National de Taï héberge également une des plus importantes populations de chimpanzés d’Afrique de l’Ouest dont les comportements sont uniques pour toute l’Afrique et font donc d’eux une population spécialement intéressante au niveau scientifique ainsi que de grande valeur de conservation.

Le développement de l’écotourisme dans le Parc National de Taï représente en conséquence une opportunité et une offre unique sur le marché du tourisme national et international.